L'éclairage automobile a fait l'objet de nombreuses évolutions en quelques années. Il y a encore peu de temps, le choix se limitait, pour le conducteur, entre l'éclairage traditionnel halogène ou l'éclairage au xénon. Dans un futur proche, les éclairages, devenus adaptatifs, pourrait bénéficier d'une fonction supplémentaire: le faisceau lumineux pourrait s'adapter en fonction de l'endroit où se porte le regard du conducteur.
Depuis les phares au xénon, la technologie proposée pour améliorer la vision de nuit ne cesse d'évoluer. Les phares directionnels ont permis tout d'abord d'optimiser l'éclairage en courbe: en fonction de l'angle imprimé au volant et de la vitesse, tout ou partie du bloc optique pivote pour éclairer l'interieur du virage. Ce dispositif a été remis au goût du jour après avoir fait les beaux jours de la Citroën DS par le passé.
L'éclairage statique en virage d'intersection (allumage d'un des deux antibrouillards à l'avant) s'est lui-aussi démocratisé. Puis il y a eu l'éclairage adaptatif qui consistait en la bascule automatique entre feux de croisement et feux de route: une caméra logée devant le retroviseur intérieur scrute les sources lumineuses en amont du véhicule.
Puis l'éclairage LED et enfin laser ont ouvert de nombreuses possibilités en matière d'éclairage adaptatif étant donné que le faisceau est intégralement contrôlable. Cela permet, par exemple, d'éclairer avec l'intensité des feux de route le côté droit de la route tout en réduisant l'intensité lumineuse sur la partie gauche de la chaussée lorsque le véhicule en croise un autre.
Un autre exemple consiste à coupler l'éclairage aux fonctions du GPS afin d'éclairer une portion de route plus large lorsque le véhicule approche d'une intersection.
Dans un futur proche, Opel entend optimiser encore l'éclairage adaptatif en le couplant au regard du conducteur pour adaptater l'éclairage non seulement sur le plan horizontal, mais aussi sur le plan vertical. Ainsi, l'éclairage illuminerait le champ de vision réel du conducteur et non un espace défini par différents paramètres du véhicules (vitesse, angle du volant, GPS,...).
Idéalement, le suivi du mouvement des yeux nécessite l'analyse en temps réel de signaux en provenance d'une dizaine de caméras. Le constructeur allemand a fait le pari qu'une seule caméra serait suffisante pour contrôler l'éclairage.
Pour ce faire, ladite caméra scrute le visage du conducteur à une fréquence de 50 fois par seconde. Elle reçoit le renfort de capteurs infrarouges et de capteurs sensibles à la lumière.
Ensuite, les équipes de développement ont pris en compte le fait que l'oeil est capable de changer de point d'intérêt extrêmement rapidement. Il était important que l'éclairage ne s'adapte pas aussi rapidement au risque de complètement déstabiliser le conducteur. De fait, il a été nécessaire d'introduire un certain délai entre le changement de focal du regard et le changement de la position de l'éclairage.
Enfin, si le conducteur venait à détourner momentanément le regard de la route, par distraction ou par éblouissement d'un véhicule venant en face, un éclairage minimum est assuré au-devant du véhicule. Il est d'intensité identique à celle des feux de croisement classiques.
Ce type de technologie est toujours en développement et ne devrait pas être proposé sur les véhicules de production avant 2 ou 3 ans.
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22 novembre 2016 à 17h37
si je prends l'exemple de ma mégane 3 Bose 130 , l'éclairage halogène ne donne pas satisfaction meme en plein phares alors que l'éclairage Xénon de notre feu-Satis était vraiment extra , de plus un éclairage performant de type Full Led devrait etre disponible en option dès le 2 ème niveau de version sans inclure d'autres options dans un pack (Zen chez Renault par ex ), car l'éclairage n'est pas un gadget mais un élément de sécurité majeur .