Carlos Ghosn a annoncé un nouveau plan d’investissement au Brésil afin de consolider sa position sur un marché considéré comme prioritaire par Renault avec l’Inde et la Russie.
Implanté depuis plus de 16 ans au Brésil, le marché est devenu le deuxième marché où Renault vend le plus de véhicules , derrière la France (558.000 véhicules en 2013) et juste devant la Russie (210.000 véhicules) et l’Allemagne (162.000 véhicules).
Le Brésil est l’un des 5 premiers marchés mondiaux en terme de ventes de véhicules et Renault compte bien y conserver sa cinquième place. Les 3 premiers constructeurs (Fiat, Chevrolet et Volkswagen) sont clairement inaccessibles à court terme, chacun représentant près de 19% de part de marché. Avec 9% de part de marché, Ford occupe la 4ème place.
Renault occupe la 5ème place avec 6,8% de part de marché et compte atteindre 8% à l’horizon 2016 pour affirmer sa position. Le constructeur doit notamment se méfier de l’ascension rapide de Hyundai sur ce marché (6,6% de part de marché en 2013 contre 4,9% en 2012).
Pour ce donner les moyens de ses ambitions, Renault a déjà investi 485 millions d’euros au Brésil pour augmenter sa capacité annuelle de production à près de 400.000 véhicules et 500.000 moteurs, développer son réseau de concessionnaires (près de 300 points de vente) et lancer 2 nouveaux modèles en 2013 (Logan et Master).
D’ici à 2019, le constructeur français prévoit d’investir 162 millions d’euros dans son usine de Curitiba pour accueillir la production de 2 modèles supplémentaires ainsi que 78 millions d’euros (sur une période de 10 ans) dans la construction d’un nouveau centre de logistique situé à une trentaine de kilomètre de l’usine actuelle. Ce site alimentera non seulement le marché local, mais aussi les pays voisins, l’Amérique Centrale, l’Afrique du Sud et enfin la France.
Outre la Logan et le Master, Renault fabrique au Brésil également la Clio (dans sa 2ème génération), la Sandero, le Duster, la Fluence et le Kangoo.
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